Le Début

La Tradition archaïque de la Voie Blanche prend ses racines en Atlantide et en Lémurie. Elle est synonyme de l’Aventurier qui va à la découverte, dans la paix et l’amour pour l’échange et la transmission du savoir. Elle est basée sur sept principes fondamentaux liants toute la Création à l’Être Humain, basé sur le concept que tout est relié et en interconnexion.
Lors de la grande catastrophe située il y a 12 à 14’000 ans ( le déluge, Noé ) les survivants de ces deux continents ont abordé les nouvelles terres en différents endroits pour transmettre leurs connaissances et leur savoir.
En Europe occidentale actuelle, les points de rencontre sont situés au Finistère en Bretagne et à Finisterra en Espagne. (les deux noms signifient fin de la terre)
Divers autres lieux sur les autres continents sont mentionnées dans les légendes des différentes nations autochtones. Toutes mentionnent l’arrivée d’hommes et de femmes, grands, blonds aux yeux bleus transmettant un enseignement. (en Europe, chemin de Compostelle)
Cet enseignement est à la base de l’empire celtique des années – 5000 à – 800 environ dans le centre de l’Europe actuelle. Cet empire, encore contesté par certains scientifiques, est corroboré par de nouvelles découvertes depuis quelques années.

Le Crépuscule

Cette culture a fleuri pendant plus de 3’500 en Europe et dans les îles britanniques, jusqu’à l’expansion de l’Empire romain qui poussa graduellement et sans relâche l’Europe à se soumettre. Pratiquement, toute la Grande Bretagne fut dominée. L’université druidique de l’île de Mona (actuelle Anglesey du pays de Galles) fut détruite lors de l’invasion de l’empereur Claudius en 43 avant J.-C.
L’attachement à la Mère Terre continuait pourtant et, en Irlande, au Pays de Galles et dans la pointe des Cornouailles, ou les Romains ne prirent jamais pied, cette culture perdurera encore quelques siècles, avant que le christianisme ne s’établisse au 5ème et 6ème siècles.
La nouvelle foi fut, au début, bien accueillie. Pourquoi pas un dieu de plus parmi tant d’autres ? Les moines chrétiens étaient plutôt de braves gens et adoptaiten l’art celte dans leurs bibles et les croix qui décoraient leurs constructions. Leur foi était vibrante et mystique. Tout ce qui existait dans la Vie et dans la Nature exprimait la gloire de la Création du Dieu chrétien, en accord avec la conception celte selon laquelle la Terre était le corps sacré de la déesse Mère.

Mais le temps passant, l’interprétation des prédications de Paul et la toute jeune église catholique commencèrent à infiltrer la foi, enseignant que le corps humain et ses désirs étaient plein de péchés qui devaient être punis, que le monde avait été créé au service de l’homme et voué à sa domination, et qu’au lieu d’une vision unifiée de l’harmonie d’un tout il fallait diviser le monde en bien et en mal, surtout en mal. Avec un sens politique habile, ne pouvant contraindre la population à adorer le Dieu chrétien, le christianisme s’appropria les anciens lieux sacrés pour y élever ses églises, relégua les divinités celtes au rang de saints là ou c’était possible et au rang de démons là ou ça ne l’était pas ; la quintessence de l’esprit celte, Cernunos, devint le diable. Ce que des millénaires de luttes armées n’avaient pu accomplir se trouva réalisé en quelques siècles par une religion répressive.

A partir du 10ème siècle environ, la civilisation celte sombra dans l’oubli jusqu’à l’ère victorienne où un soudain regain d’intérêt pour les choses anciennes porta les Celtes et la tradition de la Voie Blanche à l’attention d’une population en quête d’identité nationale, et d’un soulagement face à la réalité accablante de la révolution industrielle. Depuis lors, archéologues et anthropologues redécouvrent la culture de ce peuple dynamique.
Il n’y a pas de magnifiques temples à admirer, la Terre elle-même était leur temple. Ils n’ont institués aucun système durable gouvernementale, politique, militaire ou académique ; une fois les druides disparus, il n’y eut plus personne pour transmettre l’ancien savoir. Ils ne s’intéressent pas à ériger un empire, se contentant d’un patchwork de leurs tribus ou clans indépendants et de leurs chefs. Certaines de leurs légendes, quelques uns de leurs chants et de leurs contes demeurent, transmises à travers les âges, remarquables par leurs thèmes et leurs styles robustes et vibrants. Leur travail du métal, en particulier sur leurs bijoux reste une inspiration pour tous. Et leur compréhension, à l’époque, des liens entre la Terre et tout ce qui en dépend, chaque créature vivant à sa surface, dans ses océans et dans l’air au-dessus d’elle, est une leçon pour nous tous.
Nous ne pouvons vivre sans la générosité de la Terre, l’ultime déesse Mère. Si nous voulons survivre, il est grand temps de la traiter avec le respect qui lui est dû et de faire tout ce que nous pouvons pour réparer les dommages que nous avons causés.

La Reconnaissance

Une des plus importantes à ce jour est une caverne au bord du lac de Constance en Suisse suite à un effondrement. Cette caverne comporte des signes d’une écriture commune au monde entier datant de 70’000 ans. Les autres découvertes similaires provenant d’Afrique, d’Asie, d’Australie sont datées de 30 à 50’000 ans.
Divers autres découvertes sur le territoire Suisse de grand tumulus, de tipi et reste humains bien conservés, de cimetière gigantesque avec des centaines de tombes cylindriques de plus de 5 mètres de profondeur et d’un diamètre de un mètre remet en question toute l’histoire enseignée à ce jour. Aujourd’hui encore vient d’être découvert un nouveau site celtique important au cœur de la Suisse romande, à Vufflens-la-Ville, lieu d’échange entre l’Est et l’Ouest de l’Europe.

La Transmission

Celle de l’enseignement de la Voie Blanche se fait par oral dans ma famille depuis plusieurs siècles en sautant quelques fois une ou deux générations. Je suis un des Gardiens de cette Tradition Archaïque et peu à peu celle-ci ressurgit depuis le changement énergétique de notre Mère Terre.
D’après les scientifiques, à partir de 1999 notre système solaire est entré dans un rayon photonique émis par les étoiles les plus lointaines appelées Quasar et en est ressorti en 2012. Il semblerait que dans sa course, notre système solaire travers de ce rayon tous les 26’000 ans et provoque des changements énergétiques.

Plusieurs civilisations avaient prédit ce changement telle que les Mayas, les Aztèques, les Chinois et plus près de nous les Cathares qui ont écrit une prophétie en 1244 pour les années après 2012.
Ce changement de paradigme fait que la Voie Blanche, restée longtemps cachée car en opposition à la Voie Rouge, refait surface pour nous permettre de nous aligner sur cette nouvelle énergie.

Alain Ossian Remy
Gardien de la Tradition archaïque de la Voie Blanche
Membre du Conseil du Cercle de Sagesse de l’Union Ancestrale des 5 Continents